Essai moto Benelli Imperiale 400

EVO Classic

Monocylindre de 374 cm3, 21,1 cv, 29 Nm, 205 kg, 4.699 euros

Depuis ses débuts dans la construction de motos durant les années 20, Benelli a rapidement participé avec ses machines aux compétitions motocyclistes en remportant plusieurs titres nationaux durant sa première décennie d'existence. Cette sportivité, la marque a continué à la revendiquer tout au long de son existence, innovant régulièrement sur le plan technique comme avec l'incroyable six cylindres de la 750 Sei.

À son retour aux affaires à la fin des années 1990, puis après son rachat par le groupe Qianjiang en 2006, la marque de Pesaro assied encore un peu plus cette image sportive, notamment avec ses TNT au style acéré.

Mais en 2020, le constructeur décide de se replonger dans son passé pour finalement lancer sur le marché une moto classique rappelant les machines de l'époque avec l'Imperiale 400. Cette dernière reprend d'ailleurs le nom d'un modèle Motobi du début des années 1960 (marque soeur de Benelli à l'époque).

Le positionnement est radicalement différent avec cette moto qui ne recherche plus la performance, mais l'authenticité. L'Imperiale se retrouve ainsi mue par un monocylindre à refroidissement par air de 374 cm3 qui ne développe que 21 chevaux et 29 Nm pour 205 kg en ordre de marche, d'abord sous la norme Euro4 puis en passant Euro5.

Le classicisme est de rigueur, tant au niveau du style, de la technique que de l'équipement, pour ce modèle d'abord pensé pour concurrencer Royal Enfield sur le marché indien. L'Italienne de moyenne cylindrée parvient-elle à distiller ce même charme grâce à son caractère ? Essai vidéo...

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